Parce que le mécontentement gronde en arrière-plan, l’association des parents d’élèves de Puget-Ville , “Les Enfants d’Abord”, a souhaité s’associer à la démarche initiée il y a un mois tout juste pour annuler le projet de transformer le cabanon de la Vignécole en pigeonnier contraceptif en lançant une pétition afin que parents, grands-parents, familles, tous les pugétois, et tous ceux qui le souhaitent, puissent exprimer leur désaccord avec ce projet et ce, d’une même voix et sur un même support. (La pétition est disponible entre autres à la Pharmacie de La Place Sophie et Sylvie Di Rosa, Le Vival et le Cellier Saint Sidoine)
Le vendredi 18 janvier 2019, à peine deux semaines après les voeux du Maire à la population, les enseignantes avaient une réunion avec Madame le Maire Catherine Altare, Monsieur Jean-Pierre Roux, deuxième adjoint délégué aux travaux (entre autres délégations) et Pierre Allheilly, conseiller municipal de la majorité. Elles ont été informées du projet de la décision de transformation du cabanon de la Vignécole en pigeonnier contraceptif. Or, les représentants de l’association “Les Enfants d’abord” n’y ont pas été conviés alors que certains parents de l’association ont signé une convention avec la municipalité en 2017 pour l’entretien de la Vignécole et étaient donc aussi concernés.
“Nous avons ce désagréable sentiment que nous ne sommes jamais écoutées, que nous ne sommes pas prises au sérieux…Cette impression de dédain, un peu comme si nous n’étions que des potiches, est vraiment frustrant” grommelle Anne Barbotin, Présidente de l’assocation Les Enfants d’Abord. (NDLR : le bureau est composé d’une majorité de femmes)
“Nous avions déjà repeint la treille et la porte (peinture de traitement donnée par un parent d’élève). Nous projetions de repeindre le cabanon, la municipalité devait nous fournir la peinture, mais les contraintes techniques (ne pas peindre quand il fait trop chaud notamment) associées à la difficulté de ne pouvoir rassembler tout le monde à l’instant “T” ont reporté le projet” précise Charlotte Flaujac, secrétaire de l’association.
Puget-Ville Mag’ : “Pourquoi opter pour la pétition sachant qu’elle n’a pas de valeur légale ? ”
“Nous avons choisi d’utiliser la pétition parce que nous ressentions que les parents, mais aussi d’autres pugétois qui n’ont plus forcément de lien direct avec l’école, avaient besoin de s’exprimer et surtout qu’il fallait centraliser tout cela…La pétition était le meilleur outil pour le faire” répond Charlotte Flaujac
Le Puget-Ville Mag’ soutient bien évidemment la démarche des Enfants d’Abord et si avec 2 courriers, 1 article partagé en nombre sur les réseaux sociaux et enfin, 1 pétition – tout cela en 1 mois – la municipalité persiste dans ses intentions, c’est que ceux qui la composent n’ont aucune notion de leur rôle d’élus.