C’est l’histoire d’un projet de l’ancienne municipalité de Puget-Ville – mandat 2008/2014 (Où, pour information, j’y étais conseillère municipale sans étiquette chargée de la communication et des relations publiques) – à destination des enfants, qui s’est concrétisé en 2009 et ce projet s’appelle la «Vignécole».
Alors première (et unique) vignécole du département du Var, ce projet permettrait aux enfants de découvrir les travaux de la vigne, patrimoine agricole du terroir pugétois.
Jusqu’en 2014, La Vignécole c’était des institutrices, une association « Les Rapugues », des viticulteurs et une municipalité qui, au rythme du travail de la vigne, développaient le projet par des actions telles que les musicales de la Vignécole ou encore la construction d’un petit cabanon qui venait étoffer cette image d’Epinal de quelques rangées de vignes et de son cabanon provençal au creux du village.
Voici quelques articles de la Vignécole sur “Lou Calen”, l’ancien journal des associations pugétoises :
- Lou Calen n°78 de décembre 2011 à lire ici : bit.ly/2THT6QI
- Lou Calen n°82 de décembre 2012 à lire en ligne ici : http://bit.ly/2GqnD2D
- Lou Calen n°86 de décembre 2013 à lire en ligne ici : http://bit.ly/2tigk4k
En 2014, une nouvelle municipalité en place, le désengagement de l’ancien maire auprès de toutes les associations où il s’était investi ont déstabilisé le rythme pris par la Vignécole et l’association les Rapugues fut dissoute officiellement en 2015. Voilà la photographie de la situation réelle de l’époque.
Les institutrices ont repris le flambeau, accompagnées de l’aide de viticulteurs pugétois, et ont fait sans doute comme elles ont pu. D’autant que désormais les vignes doivent être travaillées en respectant le principe de biodynamie, la Vignécole se trouvant sur un espace public.
Une deuxième tranche de travaux du petit cabanon prévoyait l’arrivée de l’électricité et de l’eau pour que les enfants puissent notamment se laver les mains après leurs travaux agricoles et pouvoir utiliser le cabanon de façon optimale…
Voilà pour ceux qui ne connaissaient que peu l’histoire de la Vignécole, cela permettra de mieux comprendre la suite.
C’est par une belle journée ensoleillée que le Mardi 5 février 2019, au cours d’une discussion tout à fait anodine sur les 10 ans de la Vignécole et des futurs travaux de la vigne programmés, que j’apprends que les institutrices ont eu une réunion avec Madame le Maire Catherine Altare, durant laquelle elles ont été informées que, par souci d’économie, la municipalité avait pris la décision de transformer le cabanon de la Vignécole en pigeonnier contraceptif.
Stupéfaite par un tel choix, je décide d’écrire une lettre à Madame le Maire afin qu’elle entende raison et la transmets rapidement car en mon for intérieur j’ai la crainte que cette décision ne soit entérinée. Je me rend en mairie et remet alors en main propre mon courrier à l’accueil le 7 février 2019…Vous pouvez voir mon courrier dans son intégralité ci-dessous :
Information dont je n’avais pas eu connaissance, le conseil municipal aura lieu le 11 février – au début des vacances scolaires de notre zone – et sans grande surprise, la municipalité n’a pas tenu compte de ma demande.
C’est alors que j’ai décidé d’écrire un deuxième courrier plus technique que j’ai remis en main propre ce lundi…C’est le sujet de l’article suivant “Le cabanon de la Vignécole, objet de convoitise pour la municipalité“